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SkwalZone.org(Fr) : Présentation du skwal

Né de l'ingéniosité de deux moniteurs de ski Patrick Balmain (plus connu sous le pseudonyme de Thias) et Manuel Jammes (voir: Les inventeurs), le premier prototype de ce qui deviendra le skwal apparaît dès 1992 dans les alpes françaises...

A la recherche de toujours plus de sensations, ce concept a été imaginé pour rendre accessible le carving et les grandes courbes à la plupart des "glisseurs"! Au vu des possibilités de l'engin, la société Lacroix, déjà réputée dans le domaine du ski, s'assure les services de Patrick Balmain en tant que shaper et commence à produire les premiers prototypes industriels de skwals.

Mais la société Lacroix change de main et de politique, et après quatre modèles créés (le contest, le SK100, le SK200 et le SK3000), Patrick Balmain décide de quitter Lacroix pour créer sa propre société, Skwal Thias, uniquement dédiée à la production de planches de skwal.

Une grande variété de skwals va alors voir le jour, destinés à offrir le plaisir de cette nouvelle glisse aussi bien aux débutants qu'aux skwaleurs expérimentés. La société Thias va également fournir du matériel pédagogique, en produisant notamment la vidéo référence, SkwalMasutra.
Parallèlement des championnats de France et d'Europe sont organisés et se déroulent au cours des " Skwal Contests ". Ces week ends permettent aux skwaleurs de rivaliser mais surtout de se retrouver pour partager une même passion et pour skwaler en meute !

Fin des années 90, Völkl se lance également dans l'aventure en produisant son skwal appelé "Monocarver" sous licence Thias.

Pourtant, durant ces années et malgré les efforts constants des "adeptes" du skwal, la discipline reste au stade de sport confidentiel. Sans doute est-ce à cause de la fausse impression de difficulté qu'inspire la position sur une planche étroite et face à la pente. Certainement aussi l'apparition des skis de carving et du snowboard softboots au moment même que la sortie du skwal n'a pas permis au skwal d'avoir la place qu'il méritait dans le paysage médiatique et journalistique, synonyme d'essor grand public.

C'est dans ces conditions que, en 2002, Thias, acteur majeur du monde du skwal pendant 10 ans, prend la décision d'arrêter son activité dans le domaine du skwal, à peine un an après avoir sorti le premier skwal softboots (le TS167).

La saison 2003 voit le retour de la marque Lacroix dans le monde du skwal !!

Lacroix France dirigée par Bertrand Roy (déjà présent chez Skwal Thias), lance le X1, un modèle très polyvalent. A noter qu'il ne s'agit pas du même constructeur que dans les années 90, Bertrand Roy ayant racheté la marque en France. Interview de Bertrand Roy

L'année suivante c'est au tour de Mpride GmbH, une nouvelle société suisse spécialisée exclusivement dans le skwal de sortir deux modèles axés carving le XRace 173 et XRace 183. Interview de Martin Christofel
Les deux fondateurs de la société sont tout simplement des fondus de skwal au départ!

Les skis Lagriffe société de Ludovic Lacroix (qui possède la marque US lacroix et qui fait partie de la famille Lacroix qui a produit les premiers skwals dans les années 90) proposent également un modèle en bois avec possibilité de commande de skwals réalisés sur mesure. Interview de Ludovic Lacroix

Völkl quant à lui qui sortait des versions relookées de son Monocarver tous les ans depuis 2000 se désengage du marché du skwal en 2004, marché dans lequel il n'avait jamais été très investi. Pour l'anecdote un fan club existe en Russie.

Pour l'historique des années plus récentes voir ici.

Le skwal… un plaisir !

Situé entre le ski, le monoski et le surf, le skwal apporte une autre vision de la glisse, face à la pente, les pieds alignés sur une planche moins étroite que le ski, le skwaleur s’amuse en prenant de l’angle sur sa planche pour dessiner des courbes plus ou moins grandes, le tout sur un engin polyvalent. Le skwal répond avant tout au plaisir de la glisse et procurera à ceux qui s'y essayent de fortes sensations. Après deux ou trois jours heures de ride, les premières descentes grisent déjà le skwaleur débutant. L’initié, lui, reste charmé, à la limite de l'envoutement, par les possibilités de l'engin... Pour ceux qui skwalent sans bâtons, le contact avec la pente offre au corps tout entier une prise directe avec la neige. On caresse la montagne, on l’effleure, on va à sa rencrontre... Dans l’alignement du skwal, en harmonie avec son corps, le skwaleur dicte sa trajectoire par son regard et de simples mouvements.

Pour les puristes de la technique comme pour les débutants, skwaleur avec des bâtons permet de passer sur tous les types de neige et sur des pistes moins adaptées au carving. Les bâtons permettent également de diminuer les sollicitations musculaires; ainsi, le skwaleur peut profiter plus longtemps du plaisir de glisser. Lorsque le plaisir est là, le skwaleur cherche à donner le meilleur de lui-même et il s’emploie à faire de belles trajectoires, de beaux enchaînements de courbes… Jusqu'à en devenir un artiste!

Le fait d’être placé dans le même axe que sa planche permet de prendre de la vitesse sans se sentir en danger. Le skwaleur se redresse naturellement en sortie de courbe et poursuit sa trajectoire.Voilà pourquoi le skwaleur débutant qui écoute son corps ressent très vite du plaisir et désire progresser avec cet engin …

Physique mais pas pour autant difficile d'accès, le skwal offre donc à tous la possibilté de découvrir des sensations extraordinaires tres rapidement!

Pour une présentation, quoi de mieux qu'une interview? C'est ce que nous vous proposons pour mieux découvrir les deux inventeurs de cet engin de carving! Choisissez votre homme!

Thias Balmain

(Interview par email)
Manuel Jammes

(Interview Orale retranscrite)


Merci à Linsor pour sa contribution à cet article.

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